2 0   a n s

d e   l ' u n i t é   C u l t u r e s ,   L a n g u e s ,   T e x t e s

À l'occasion des 20 ans de l'unité "Cultures, Langues, Textes", nous avons souhaité rendre hommage aux chercheurs et aux laboratoires qui travaillent avec nous.

P h o t o s   d u   S E D Y L

- Structure Et DYnamique des Langues -

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Conversation de Juana et Gertrudis avant de préparer à manger

 

La Laguna, Honduras

 

Claudine Chamoreau

 

 

Travail de terrain sur le marché de Patzcuaro

 

Mexique

 

Claudine Chamoreau

Brésiliens en Guyane, restaurant à Montjoly, 2008

 

Isabelle Léglise

 

Début de terrain auprès des familles brésiliennes en Guyane. Nous rencontrons la gérante d'un petit restaurant aujourd'hui détruit, le long de la route des plages où habitent de nombreuses familles d'origine brésilienne. Sur les murs, des affiches en portugais s'adressent clairement à la population lusophone - et sans doute masculine : "Il est interdit d'entrer avec des armes, des boissons et sans chemise". Nous voici prévenues. Le mythe du garimpeiro sans foi ni loi n'est pas loin. C'est le début d'une longue immersion sur la transnationalité entre Brésil et Guyane.

Kiosque de la place des Amandiers, 2008

 

Isabelle Léglise

 

À la tombée de la nuit, le kiosque de la place des Amandiers s'éclaire. Les hommes s'y retrouvent pour échanger tandis que des enfants jouent sur le front de mer.

Cayenne, décembre 2015.

Entrée de l'hôpital, Saint-Laurent-du Maroni, Guyane, 2004

 

Isabelle Léglise

 

Territoire fortement multilingue, la Guyane visibilise peu ses langues à l'écrit en 2004. L'environnement graphique de l'hôpital m'interroge : les indications et autorisations n'y sont rédigées qu'en français ; les interdictions y sont traduites en plusieurs langues officielles des pays voisins (anglais, sranan tongo) mais pas en langues locales. Un texte - sur la politique linguistique de l'hôpital - est issu de ces photos. Depuis, le champ de la "linguistic landscape" s'est beaucoup développé au niveau international.

La pirogue du rectorat et la diffusion du savoir, IUFM de Guyane,

Cayenne, 2006

 

Isabelle Léglise

 

Sur le mur de l'ancien IUFM de Guyane, cette fresque réalisée par la promotion des nouveaux professeurs des écoles 2003-2004. A gauche, des enfants lisent avec une enseignante, à droite, en enfant en kalimbé (pagne amérindien) pose une opération à la craie sur un tableau noir sous la dictée d'une enseignante, plus loin, des enfants font du sport avec un ballon transmis par un enseignant qui utilise également un sifflet. Différents types d'habitats traditionnels sont représentés. Au milieu, la pirogue du rectorat, conduite par le takariste, emporte livres, crayons, cartable, globe terrestre, représentants du "savoir" scolaire tout au long du fleuve. Les emmène t'il vers un avenir radieux, représenté, au fond, par les gratte-ciels d'une grande ville imaginaire ?

 

Cette mise en abîme des représentations des situations de savoir et d'apprentissage a accompagné pendant des années mes analyses de l'enseignement en contexte plurilingue et pluriculturel en Guyane.

Parroquia de San Miguel Arcángel, 2016

 

Jhonnatan Rangel

 

La Parroquia de San Miguel Arcángel c’est le centre culturel et religieux locale le plus important. Plusieurs manifestations religieuses y ont lieu tel que la fête de San Miguel Arcángel (septembre) et la fête de la Virgen de la Asunción (août) où on observe des éléments du syncrétisme religieux.  Les couleurs éclatantes de cette église, dites « colores chillones », en témoignent l’influence préhispanique de mélange des couleurs très répandus dans la région dans l’espace public et privé.

Apprendre l’ayapaneco, 2016

 

Jhonnatan Rangel

 

Manuel Segovia Segovia en train d’apprendre l’ayapaneco aux enfants d’Ayapa. Manuel était l’un des huit derniers locuteurs d’ayapaneco et il s’est battu jusqu’à se derniers jours (mai 2020) pour la revitalisation de la langue qui est actuellement sérieusement en danger.

Préparation du cacao, 2016

 

Jhonnatan Rangel

 

Préparation du cacao qui est la base du pozol, boisson traditionnelle préparé avec de la pâte de maïs et de l’eau. Après laisser sécher au soleil les fèves de cacao on les grille dans une poêle en argile chauffé au bois. On moud le produit obtenu et on le mélange avec de la pâte de maïs pour le faire dissoudre dans l’eau. Le pozol, d’origine préhispanique et la boisson la plus importante dans cette région, se boit à plusieurs reprises pendant la journée et en fonction des besoins caloriques de la personne.

P h o t o s   d u   L A C I T O

- LAngues et CIvilisations à Tradition Orale -

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Mariage coutumier à Tuauru 

 

Yaté, Nouvelle-Calédonie, 2019

 

Isabelle Leblic

 

Une fois les maternels (en orange) entrés dans la cour des paternels, ils s’installent dans la case face aux mariés et aux paternels qui les ont accueillis. Puis les paternels du marié présentent aux maternels les présents coutumiers : nattes, étoffes dont certaines sont déroulées, vêtements, ignames…

Les paternels qui officient ont un manu bleu, couleur du marié, autour de la taille.


Préparation du bounia

 

Tiabet, Nouvelle-Calédonie, 2002

 

Isabelle Bril

 

Préparation d'un plat kanak, le bounia, qui comporte des ignames, taros, bananes, et de la viande ou du poisson, cuit à l'étouffée dans du lait de coco.

Temps de récolte

 

Chajv, Chine, 2017

 

Yeung Daai Syut

 

Lors d’une pause durant mon travail de terrain, j’ai aidé les populations locales qui récoltaient le blé. L'été est la saison des récoltes et les Tibétains du secteur se rendent dans les montagnes pour récolter le blé, les uns après les autres.

 

 

 

Production de sel

 

Binari et M’Bottiny, Boké, Guinée, 2020 

 

Neige Rochant

 

Lixiviation de la terre de sel. Étape de la production du sel chez les Bagas Pukur.

Kawipaa

 

Kouaoua, Nouvelle-Calédonie, 2010

 

Claire Moyse

 

Coutume de mariage. Lors de ces coutumes, des tissus mais aussi des monnaies kanak et des valises de cadeaux, sont disposées sur des palmes de cocotier. Les hommes discutent debout, les quelques femmes sont assises ensemble. On attend que la cérémonie, essentiellement des discours coutumiers, commence...

 La palmeraie de Ṣwajq

 

Zabid, Yemen, 1993 

 

Samia Naïm

 

Située dans la vallée de Zabīd, la palmeraie de Ṣwajq est réputée pour être la meilleure palmeraie de la Tihamah, plaine côtière qui longe la mer Rouge. À Zabīd, le palmier-dattier est omniprésent dans la vie de tous les jours : huttes, clôtures, nattes, banquettes, balayettes, éventails, cordes, sacs, sièges et même bateau… sont confectionnés à partir des troncs, palmes et folioles de dattier. La quasi-totalité des parties de l'arbre est exploitée.

Procession funéraire

 

Wumu, Yunnan, Chine, 2017

 

Emmanuelle Laurent

 

Procession funéraire naxi et offrandes à l’âme du défunt sur la route du cimetière. Le troisième jour des funérailles, la marche vers le cimetière est ponctuée d'escales pour que les maisonnées endeuillées puissent offrir les dernières libations au défunt sur sa route vers la terre des ancêtres.

 La nuit des morts

 

Cuanajo, Michoacan, Mexique, 2019

 

Kate Bellamy

 

Cuanajo est un village de presque 5 000 habitants situé dans le nord-est de l'État de Michoacán au Mexique. Il est connu pour son artisanat de menuiserie, ainsi que pour les traditions spécifiques qui se déroulent le jour des morts (el día de muertos), du 31 octobre au 2 novembre. Les défunts sont commémorés par des autels garnis de fleurs et de la nourriture dans les maisons de leurs familles, comme on le voit sur cette photo. L'aspect unique de la tradition de Cuanajo est que les offrandes sont placées sur de petits chevaux (los caballitos) qui sont fabriqués par des menuisiers du village. Les caballitos sont déposés devant l'autel, où les porteurs et les femmes qui l'accompagnent avec leurs paniers d'offrandes restent un moment, en buvant de l'atole, une boisson chaude à base de maïs (ou parfois du punch ou une autre liqueur) et en mangeant des tamales.

Fabrication d’offrandes destinées

aux défunts

 

Manjingkuang, Xishuangbanna, Chine, 2017

 

Juan Li

 

Dans la culture tai lü, les défunts n’ont ni tombe ni stèle funéraire, les corps sont incinérés dans la forêt et les cendres sont enterrées sur place. Chaque année, lors de la fête des morts, les Tai lü se rendent au temple pour prier ; ils apportent à cette occasion des offrandes (petites maisons et pagodes en bois, vêtements, bijoux, etc.) qu’ils brûlent, espérant ainsi que les défunts recevront ces cadeaux dans l’au-delà.

 Enfants Wars

 

Meghalaya, Inde, 2005

 

Anne Daladier

 

Il s'agit d'enfants Wars (Meghalaya, Inde) qui rapportent leur récolte de bambous à balai dans leur villagede Nongbareh et qui ont été effrayés de me voir, car j'étais la première personne blanche qu'ils voyaient.

L'Erg er Raoui

 

 

Lameen Souag

 

La petite oasis de Tabelbala (Algérie) se trouve à côté d'une vaste étendue de dunes, l'Erg er Raoui, qui lui donne l'eau à laquelle elle doit son existence. Avant d'être couverte par les sables, cette zone comportait de petits lacs dont les traces apparaissent de nos jours entre les dunes, sous l’action du vent. Le vent expose, découvre encore leurs fonds entre les dunes, en couches selon l'époque. Les grandes dunes ne sont pas habitables – il est quasiment impossible d'y construire quoi que ce soit. Mais elles ne font pas peur ; les trois hommes visibles sur l’image m'y accompagnaient pour faire un pique-nique composé de thé, de viande et de cacahuètes. Ces dunes servent d'abri pour les animaux qui arrivent à y survivre – nous y avons vu les traces de fennecs et de jerboas, et on y trouve encore des morceaux de coquilles d’œufs d’autruche (animal disparu de nos jours). Pour le linguiste de terrain, une visite de ce milieu, si différent de l'étendue caillouteuse où se trouvent les maisons et les jardins des habitants de Tabelbala, permet d'éliciter des mots autrement peu utilisés. On y constate notamment une forte proportion d'emprunts au berbère, y compris le mot « erg » (amrer < amlal), ce qui m'a aidé à établir que la langue de Tabelbala, le korandjé, est originaire d'une région moins désertique.

Collecte de la glace

 

Région d’Igloolik, Nunavut, Canada, 2011

 

Vladimir Randa

 

Collecte de la glace à la surface d’un bloc de banquise dérivante. Une fois fondue, elle donnera une eau potable considérée comme la meilleure au goût. Au cours de la navigation, on ne laisse jamais passer une occasion de remplir tous les récipients, bidons et théières, disponibles dans l’embarcation.  A la première halte, on fera bouillir cette eau pour préparer du thé ou du café, selon l’envie de chacun.

P h o t o s   d u   L L A C A N

- Langage, LAngues et Cultures d’Afrique -

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Hawan Daushe

 

Zaria, Nigéria, 2007

  

Bernard Caron

 

Les sujets de l'Emir de Zaria attendent patiemment sa sortie à cheval (Hawan Daushe) pour lui rendre hommage à l'occasion de la fin du ramadan.

Ləpm Zaar

 

Tafawa Balewa, Nigéria, 2005 

  

Bernard Caron

 

Un groupe folklorique d'une ethnie voisine se joint aux Zaar de l'état de Bauchi,  pour célébrer leur fête annuelle du Ləpm Zaar.

 

 

En visite au village de Shakawo

 

État d'Adamawa, Nigéria, 21 mars 2017

  

Lora Litvinova

 

Philbert Mandagandja et sa famille

 

Dans les environs d'Ippy (RCA),
août 1968 

  

France Cloarec-Heiss

 

Il fut le premier informateur banda-linda de France Cloarec-Heiss.

 

L'un des jeunes circoncis banda-linda

 

Entre Ippy et Djoubissi (RCA),
août 1968

  

France Cloarec-Heiss

 

Cérémonie de sortie de camp d'initiation.

Séance d'enregistrement
de chants pygmées Aka

 

Environs de Mongoumba (RCA),
décembre 1971

  

France Cloarec-Heiss

 

Simha Arom, musicologue, au sein du campement de Mbonzo.

 

 

Un petit affluent du fleuve Casamance près de Ziguinchor 

 

Sénégal

  

Guillaume Segerer

 

 

Un vieux baobab près de Ndayane

 

Sénégal

  

Guillaume Segerer

 

Yoongo, locuteur de la langue sua
à Ziguinchor
, en pleine récolte de vin de palme

 

Sénégal

  

Guillaume Segerer

 

 

Dernier hori à voile. Pêche au large de Nora, archipel des Dahlak

 

Erythrée, 2003

  

Marie-Claude Senelle

 Sur le chemin de l’école

 

Région Baskeet, Éthiopie

  

Yvonne Treis

 

J'ai croisé le garçon quand je me rendais au village pour des enregistrements.

Sur le chemin de l'école, il amène un tas de feuilles de patates douces pour les vendre sur le petit marché cotidien de la ville. Les propriétaires des vaches en ville achètent ses feuilles pour leurs bêtes. Le vente de ces feuilles génère un petit revenu.

Commentaires: 3
  • #3

    Véronique LURDOS (jeudi, 17 décembre 2020 11:12)

    Très belles photos, il est toujours intéressant de découvrir le travail des chercheurs.

    Véronique Lurdos

  • #2

    N. Jouffroy (jeudi, 17 décembre 2020 10:10)

    Bonjour,
    Félicitations à tous les laboratoires pour votre travail, vos photos sont superbes.
    N. Jouffroy

  • #1

    FAUGIER Marie-Laure (jeudi, 17 décembre 2020 09:29)

    Merci et bravo pour ce partage de votre travail photographique.

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